La littérature africaine : gage d’espoir pour le continent ?

La littérature africaine a longtemps été vue sous le prime du rire, de la joie.

Du 26 au 30 Avril dernier se tenait le 31 ème Salon du Livre de Genève, au sein duquel les programmateurs invitaient à la réflexion suivante : « Et si la gaieté africaine n'était que l'envers d'une grande mélancolie ? ». Le but ? Piquer la curiosité des lecteurs et les amener à découvrir la richesse et la diversité des écrivains du continent africain.

De plus en plus visibles et de plus en plus reconnus, les auteurs africains se font petit à petit une place dans le paysage littéraire francophone qui jusqu'ici ne leur en laissait gère. 2016 marquait peut-être un tournant pour ces écrivains avec l'entrée du franco-congolais Alain Mabanckou au Collège de France, le prix Goncourt de la franco-marocaine Leïla Slimani, le Goncourt des Lycéens du franco-rwandais Gaël Faye, espérons que 2017 leur soit encore plus favorable !

L'importance de la littérature, de l'écriture, de la lecture est encore bien souvent sous estimé en Afrique, alors que c'est une chance de pouvoir s'exprimer, découvrir, comprendre, apprendre, s'ouvrir au monde. L'accès aux livres pour les enfants, est un combats que mène beaucoup de nos amis, dont l'association normande Le livre aux mille zébu que nous soutenons dans son projet de bibliothèques itinérante à Madagascar.
L'éducation et la culture sont pour nous deux choses indissociables, complémentaires et indispensable pour l'épanouissement des peuples et des nations.