Le projet 5CPV (2012-Aujourd'hui)
A Madagascar, 80% de la population (zone rurale) est exclue de tout accès à l’information. Ce projet propose de fournir un accès à l’information et à la formation aux élèves et adultes de cinq villages enclavés et sans électricité. Il se compose d’un pack formation-informatique électricité.
Ce projet constitue une approche de proximité, facilitant l’accès à la connaissance pour tous, y compris aux femmes et jeunes filles, souvent exclues des activités hors du foyer.
10 centres sont désormais en place grâce à nos soutiens à Madagascar dans les régions du Vakinankaratra, Amoron'i Mania, Bongolava et Alaotra-Mangoro.
DEFI a financé :
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Les centres informatiques relais équipés d’un serveur de 4 Raspberry Pi permettant l‘accès à des contenus éducatifs, culturels et ludiques aux Villageois.
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La production d’électricité, au travers de sources d’énergies renouvelables (panneaux solaires, éoliennes) dans ces zones isolées et densément peuplées afin de pérenniser l'initiative.
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La création, collecte et mise à jour de contenus thématiques.





Projet AQUEM : Amélioration de la Qualité de l'Éducation à Madagascar

En partenariat avec le Ministère de l'Education Nationale à Madagascar.
Le projet a permis d'adapter la pédagogie active fondée sur l'investigation au niveau collège.
Il a permis la formation sur une durée de 3 ans dispensées par des grands formateurs (y compris les formateurs INFP et/ou ENS) et accompagnées d'un suivi. Les formations se déroulent en 3 sessions:
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1ère session sur l’ESFI (Enseignement des Sciences Fondé sur l’Investigation) et sur les fondamentaux de cette pédagogie ;
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2e et 3e sessions d’approfondissement (évaluation, production de ressources, approfondissement et adaptation aux contraintes : nombre d'élèves et matériaux disponibles)
Bénéficiaires des formations :
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360 enseignants
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22 laborantins
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66 encadreurs régionaux
Issus de 8 régions : Analamanga, Vakinankaratra, Boeny, Atsinanana, Atsimo Andrefana, Vatovavy Fito Vinany, Atsimo Atsinana et Haute Matsiatra
Eau Assainissement à l'école
« Rano Madio Antsekoly Fanadiovana Maharitra »
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L'environnement scolaire peut être un frein à l'apprentissage et à la poursuite de la scolarité.
* Sans Eau, pas d'apprentissage de l'hygiène, les maladies se propagent
* Sans latrines, les filles pubères décrochent l'école
* Sans eau, un élève qui oublie sa bouteille ne boit pas de la journée
L'absence de point d'eau viable et l’insalubrité des latrines ne permettent pas d'avoir des conditions sanitaires correctes, ce qui a un impact sur la santé des élèves et nuit grandement à leur concentration.
Le projet bénéficie déjà à 6 écoles de la région du Vakinankaratra :
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Un accès à l'eau protégé via un puits suffisamment profond
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Un équipement de pompe ià manège nspirée de play-pump pour tirer l'eau tout en fournissant un jeu récréatif aux écoliers.
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Des latrines suffisamment dimensionnés pour les élèves (toilettes, urinoirs, douche).
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Un bassin de filtration des eaux grises pour apprendre à rendre l'eau propre à la nature.
Un projet avec une large dimension pédagogique pour apprendre l'hygiène et à préserver son environnement.
L'école de Mandriankeniheny




Cantine scolaire et mieux être à l'école

Grand nombre d'élèves viennent à l'école le ventre vide, particulièrement en période de soudure (entre deux récoltes de riz).
La présence d'eau permet la mise en place de potagers scolaires, permettant la création d'une cantine scolaire.
Ces projets pédagogiques ont deux vocations :
- remplir les estomacs des jeunes élèves, leur permettre de développer leur capacités cognitives
- responsabiliser les élèves dans la culture de ces légumes qui alimenteront leurs assiettes et permettre aux élèves d'apprendre de meilleures pratiques en terme de nutrition.
A ce jour !
- Une cantine déployée à l'école de Mandriankeniheny
- Une cantine en cours de déploiement à l'école de Zanakambony
UN MOULIN = UN NOUVEAU DESTIN

Dans un des pays les plus pauvres du monde, le milieu économique est essentiellement rural, et l’agriculture est de loin l’activité principale. Pourtant les surfaces cultivées occupent moins de 5% de la surface totale, et les techniques culturales traditionnelles persistent et ne permettent que de faibles rendements.
Le secteur primaire occupe la première place dans l'économie nationale et emploie plus de 70% de la population active.
L’aliment de « base » à Madagascar est le riz. Pourtant, le pays importe cette denrée pour pallier à l'insuffisance de la production locale.
L’idée est de construire un moulin à eau communautaire mécanique dans la région du Vakinankaratra à Madagascar, afin de faire fonctionner différentes machines mécaniques, comme une décortiqueuse à riz ou une pompe à eau.