[Communiqué de presse] Nouvelle campagne d’appel aux dons et à la solidarité

Pour la continuité de son action en faveur de l’éducation des jeunes filles à Madagascar et au Togo, l’ONG de solidarité internationale DÉFI et sa directrice Hanta RAKOTONDRAMAVO lancent actuellement un appel aux dons et à la solidarité.

DÉFI est une ONG bretonne travaillant depuis plus de 27 ans en faveur du développement dans les pays défavorisés. Elle agit directement sur les causes de la pauvreté et plus particulièrement sur la difficulté d’accès à l’éducation, notamment des filles. L’ambition que porte DÉFI est de mettre en œuvre des systèmes d’éducation adaptés et performants. Au-delà de la formation scolaire, il s’agit de former des citoyens en mesure de faire des choix pour l’avenir de leur pays.

Les projets que portent DÉFI deviennent réalités grâce au travail et à la ténacité de sa directrice Hanta RAKOTONDRAMAVO. La vie de cette femme de conviction est appliquée au combat pour l’égalité des femmes et des hommes face à l’éducation. Plus jeune, à Madagascar, ses parents accueillaient des sans-abris pour leur offrir un toit et le couvert. « Tous les soirs, dans notre cuisine, mes parents réunissaient des villageois. Ils cogitaient, élaboraient des solutions afin d’augmenter les productions vivrières dont le pays manquait cruellement depuis le début de la dictature ».

Plus tard, c’est tout naturellement que Hanta a décidé d’agir pour la solidarité et notamment, de s’engager en faveur du droit à une éducation de qualité pour toutes les jeunes filles. Au fil des années, Hanta est devenue directrice de DÉFI. Ses équipes malgaches, togolaises et françaises sont menées par sa main experte grâce à ses savoirs, savoirs-être et savoirs-faire.

Selon elle, dans les pays les moins avancés, la discrimination des femmes, quand elle n’est pas culturelle, est le plus souvent le fait de la pauvreté. Pour commencer, les filles sont empêchées d’aller à l’école à cause, des longues heures de marche quotidiennes nécessaires pour rejoindre l’établissement scolaire. De même, le manque de latrines ou leur insalubrité, alors que, les filles aspirent à un minimum d’intimité et d’hygiène. Discrimination aussi, lorsque des femmes désireuses de devenir institutrice sont écartées d’office des formations proposées, à cause du manque de structures d’accueil pour leurs bébés et enfants en bas âges. Quelques-unes réussissent à s’arranger entre voisines, en famille pour ne pas rater les formations. Grâce à cette solidarité féminine, elles arrivent à la formation et participent l’esprit tranquille, car leur bébé, puis 1 ou 2 enfants encore non scolarisés sont à proximité sous la supervision d’une voisine ou sœur qui fait office de nounou. Cet aspect est pris en compte lors des formations de DÉFI.

DÉFI estime qu’un système éducatif efficace commence par une bonne formation des instituteur.trice.s. C’est pour cela que DÉFI forme, chaque année, un grand nombre de maître.sse.s d’école à une pédagogie active inspirée de « La Main à la Pâte ». C’est grâce à de tel combat et à l’engagement de ses partenaires que l’éducation en primaire n’est plus un rêve inaccessible pour plus de 4,5 millions d’enfants dans le monde. DÉFI souhaite continuer sur cette voie, grâce à l’aide de tous, afin de réduire les inégalités face à l’éducation dans le monde.

Suivie et soutenue par des académiciens et prix Nobel, les projets que portent DÉFI et sa directrice sont le fruit de réflexions scientifiques poussées et abouties. C’est grâce à son sérieux que DÉFI a su perdurer dans le temps. Mais aujourd’hui, face aux baisses répétées de l’aide publique au développement, DÉFI a plus que jamais besoin de vous. C’est pourquoi, elle lance un appel aux dons et à la solidarité pour qu’ensemble, nous continuons les 27 années de combat en faveur de l’éducation et du développement et pour que l’idéal égalitaire dans lequel croit Hanta devienne ainsi, chaque jour, un peu plus réaliste.